LA COMPAGNIE DU ROMARIN

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Salvia rosmarinus


Cette plante déjà appelée Rosmarinus officinalis L. dans Systema naturae de 1735, ouvrage de  Carl von Linné qui décrit son système de classification binomiale, a été renommée et s’appelle depuis 2017 Salvia rosmarinus.

Ce nouveau nom est issu d’une étude de Brian Drew publiée dans le magazine Taxon édité par l’IAPT (International Association for Plant Taxonomy). Cette étude a démontré, sur la base d’une analyse d’ADN des plantes Salvia, Rosmarinus, Dorystaechas, Meriandra, Perovskia et Zhumeria, qu’elles étaient toutes apparentées de la même manière. Ce changement de classification a eu pour effet de renommer 15 espèces, dont le Rosmarinus officinalis L. qui devient par conséquent Salvia rosmarinus.

Sa classification botanique complète dans la nomenclature est donc la suivante :

  • Règne : Plantae
  • Classe : Equisetopsida
  • Sous-classe : Magnoliidae
  • Super-ordre : Asteranae
  • Ordre : Lamiales
  • Famille : Lamiaceae (ou labiées, lamiacées)
  • Genre : Salvia
  • Espèce : rosmarinus

Le nom actuel « romarin » viendrait du latin « ros marinus » qui signifie « rosée de mer » ou « rhus marinus » qui veut dire « Sumac de mer » ou bien encore du Grec « rhops myrinos » qui signifie « Buisson aromatique ».

On le connait également selon les régions et les époques sous les noms vernaculaires de : encensier, arbre à encens, incensier, rose marine, rosmarin, romarin des troubadours, herbe aux couronnes, etc.

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Transformations et différents usages du Romarin

Plante fraiche

La plante

Le romarin est un arbrisseaux touffu et persistant poussant à l’état sauvage sur le pourtour méditerranéen, en particulier dans les garrigues arides et rocailleuses, sur terrains calcaires. C'est une plante mellifère : le miel de romarin, ou « miel de Narbonne » est réputé. C'est également un produit fréquemment utilisé en parfumerie. Enfin, on lui attribue de nombreuses vertus phytothérapeutiques.

Le romarin peut atteindre jusqu'à 1,50 m de hauteur, voire jusqu'à 2 m en culture. Il est reconnaissable en toute saison à ses feuilles sessiles, linéaires, sans pétiole, coriaces, beaucoup plus longues que larges, aux bords légèrement enroulés, vert sombre luisant sur le dessus, blanchâtres en dessous. Leur odeur, très camphrée, évoque aussi l'encens d'où il doit son nom « encensier » en provençal.

La floraison commence dès le mois de février, parfois en janvier, et se poursuit jusqu'en avril-mai. Certaines variétés peuvent fleurir une deuxième fois en début d’automne. La couleur des fleurs, qui se présentent en grappes assez semblables à des épis, varie du bleu pâle au violet. On trouve également, mais plus rarement, la variété à fleurs blanches. Leur calice est velu, à dents bordées de blanc. Elles portent deux étamines ayant une petite dent vers leur base. La lèvre inférieure de la corolle est profondément divisée, faisant penser au labelle de certaines orchidées. Comme pour la plupart des Lamiacées, le fruit est un tétrakène. Ce dernier est de couleur brune.
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Composants principaux du romarin

  • Huile essentielle (1 à 2,5 %)
  • Flavones méthylées : genkwanine, lutéoline, diosmétine, apigénine, isoscutellaréine-7-O-glucoside
  • Acides phénols : acide rosmarinique appelé aussi "tanin des Labiées"
  • Diterpènes phénoliques tricycliques : rosmaridiphénol, acide carnosolique (= acide carnosique), rosmadial, (carnosol = picrosalvine, rosmanol)
  • Polysaccharides acides (6 %)
  • Triterpènes et stéroïdes : acide oléanolique, dérivés de l’acide ursolique

Composants principaux des jeunes pousses

Hydrocarbures monoterpéniques, bornéol, acétate de bornyle, terpinéol, terpinène-4-ol plus abondants dans les jeunes feuilles que dans les feuilles adultes, peu de camphre et de verbénone dont les quantités augmentent régulièrement en fonction de la croissance des feuilles, acide rosmarinique, de concentration plus importante en revanche dans les extraits aqueux de jeunes pousses
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Valeurs nutritionnelles pour 100g. de plante fraiche

Apport énergétique
Joules          548 kJ
(calories)      131 kcal

Notre collection de variétés de Romarin

Sujets de Romarin en pied mère

  • Abraxas
  • Albiflorus
  • Arp
  • Baie de Douarnenez
  • Barbecue
  • Benenden blue
  • Blue lagoon
  • Blue rain
  • Blue winter
  • Boule
  • Corsican blue boy
  • Gorizia
  • Green ginger
  • Iden blue boy
  • Inguano
  • Majorca pink
  • Mrs Jessopp's Upright
  • Paris
  • Point du Raz
  • Primley blue
  • Punta di canelle
  • Pyramidal
  • Repens
  • Rex
  • Roseus
  • Rosmarinus x Mendizabalii
  • Sappho
  • Sardaigne
  • Severn sea
  • Sierra de Cazorla
  • Sissinghirst blue
  • Spice islands
  • Sudbury blue
  • Tuscan blue
  • Vicomte de Noailles
Les sujets de Romarin prochainement dans la collection 
  • Alderney
  • SLT
  • VAU3
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Les 3 chémotypes

Il existe 3 chémotypes selon l'origine géographique
  • Chémotype à camphre : surtout originaire de France et d'Espagne
    • Camphre (30 %), 1,8-cinéole (15-30 %), alpha-pinène (25 %), bornéol libre et estérifié (1 à 5 %), alpha-terpinéol (12 à 24 %), limonène, camphène, béta-pinène, béta-caryophyllène, myrcène, etc
  • Chémotype à 1,8-cinéole : Originaire du Maroc et de Tunisie 
    • 1,8-cinéole 45 %, camphre 8 %, alpha-pinène (10 %), béta-pinène 8 %, béta-caryophyllène (3 %)
  • Chémotype à verbénone : Originaire de Corse
    • Verbenone 7 - 15 % et acétate de bornyle 10 %, alpha-pinène 15 - 40 %, 1,8-cinéole, camphre
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Information

Toutes les photos présentes sur le site sont des photos personnelles issues de nos ruchers, de nos pratiques en lien avec l'apiculture, la culture de plantes aromatiques et médicinales, et la transformation des produits.

 

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